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2 février 2016 2 02 /02 /février /2016 17:25

Glorantha

Gadjila, bien qu’elle-même blessée, se penche sur Bog et lui impose les mains, faisant appel à la magie de sa Larme de Vie. Mais rien n’y fait, et le souffle du troll se fait de plus en plus faible.

« Attends », intervient Minsc. « Il n’est pas encore temps pour lui de retrouver la Bataille Éternelle. Je vais lui donner mon eau d’Isig [11M]. Aide-moi avec ta Larme de Vie. »

Gadjila, bien qu’elle-même blessée, soutient la tête de Bog pendant que Minsc tente de lui faire avaler de l’eau magique. Goutte à goutte, le breuvage coule dans le corps du troll. Votre sauveur, celui que Jarang appelait Garath, vous observe d’un air curieux en s’entretenant avec Jarang. Lentement, le souffle de Bog devient plus profond et calme. Son sang ne coule plus. Il grogne et ouvre lentement les yeux, alors que la vitalité prodiguée par l’esprit d’Isig revient en lui. Bog n’est plus mourant.

Puis Gadjila peut enfin s’occuper d’elle-même et des autres. C’est alors seulement que vous sentez le changement d’humeur sur le berceau. Les combattants sont épuisés, mais les habitants du berceau sont gais. Les Suidés trottent en grognant de joie, et commencent le nettoyage. Le bébé gazouille de sa grosse voix de bébé géant, alors que le berceau louvoie entre les bancs de sable pour regagner la côte et que Corflu a déjà disparue derrière les joncs et les arbres. La nymphe fait le tour des blessés pour les réconforter. Gadjila peut aider Nemolayope à soigner ses amis avec son cristal. Finalement, seuls les Bog et Beurkurt restent blessés mais sans trop de gravité. Aardîn s’en tire avec des contusions, les autres sont simplement fatigués.

À travers le plancher transparent du pont, vous pouvez voir le bébé gigotant en souriant. Elle est sauvée et deviendra une grande géante. Vous remarquez un détail, quelque chose qui n’était pas là avant. Un disque d’or d’environ un mètre de diamètre roule tout autour de la mezzanine. Des suidés dansent à son passage. Ceux qui nettoient le pont grognent « Pinchining, Pinchining ». Puis faisant entendre une voix de stentor, le dénommé Garath demande à tous les combattants survivants de se réunir sur le pont. Il fait même chercher les Trolls, y compris l’interprète.

« Guerriers, je suis content de vous ! Du pont de ce berceau, 3 siècles vous contemplent ! C’est le temps qu’il aura fallu aux géants pour mettre à flot un nouveau berceau. Il va maintenant gagner l’Océan pour rejoindre le Grand Tourbillon de Magasta au centre de Glorantha et passer dans le Monde d’En-Dessous. Moi-même et quelques-uns accompagnerons le bébé dans ce voyage. » Ooooooh font les guerriers. « Vous autres, qui avez bien mérité, quitterez le berceau. » Aaaah font les guerriers, un peu soulagés tout de même.

« Pinchining vous remercie. Il dit qu’il est sincèrement désolé pour la mort de tant de camarades, et qu’il ne pourra jamais en remplacer la perte. Il sait que le tribut de tant de vies pour sauver un seul bébé est lourd. Cependant, il fera ce qui est en son pouvoir pour vous récompenser matériellement. Vous êtes donc autorisés à emporter autant d’or que vous pouvez en porter. » Eeeeh font les guerriers avec une mine triste mais les yeux brillants. Mmmfff font les Trolls. « Nos amis Uz, pourront emporter du plomb enchanté à la place de l’or s’ils le souhaitent. Mais attention, ne prenez rien d’autre que l’or ou le plomb. »

Des questions, des remarques ?

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4 décembre 2015 5 04 /12 /décembre /2015 15:22
La Dernière Bataille

Le Berceau ressort des marais du Sud, porté par les ondines de Zola Fel. Le vent est tombé, Gadjila a disparu, la grosse rigolade causée par les Brous n’est plus qu’un souvenir. L’ambiance est morose. Jarang scrute le ciel et se redresse dès qu’il y aperçoit un point. Mais ce n’est qu’un aigle, ou un héron, ou une vouivre au loin, qui ne semble pas vouloir s’éloigner et vous suit. Rakel-Rev, guerrier Orlanthi, soupir. « Il ne viendra pas, va. Garath est mort je vous dis. Les défenses du berceau sont détruites et même Orlanth semble nous abandonner, c’est la pétole. Et maintenant la greluche avec son esprit bleu est dans les vaps. Pfff… »

Vous passez devant le site de pêcheurs Ingili puis, alors que Yelm commence sa descente, vous atteignez la zone du delta de Corflu. Là, des dizaines de barques de pêcheurs vous font bon accueil, décorées de rubans et de fleurs. Les vivats et les cornes remettnet du baume au cœur des défenseurs, même si des pêcheurs ne vous seront pas d’utilité lorsque vous atteindrez Corflu. Mais dans le ciel, les oiseaux sont de plus en plus nombreux, qui tournent hors de portée des sorts. D’autres vouivres se joignent à la première, jusqu’à être six à tourner au-dessus de vous comme des charognards. Une demi-heure plus tard, les remparts de la ville apparaissent et votre escorte vous laisse.

« Nous devrons longer l’île, c’est là que l’eau est assez profonde. Le berceau connait bien le fleuve ! » déclare un zola-félien à bord. « Ça ne nous arrange pas » répond Jarang.

Vous apercevez derrière la palissade de la ville le « Chien de Garde », cette statue géante animée constituée de deux bras et une tête. Vous l’aviez vue à l’œuvre face à l’esprit-anguille qui avait encerclé Corflu durant votre aventure avec Baran le chasseur de monstres marins. Peut-être que les Lunars l’ont réparé. Il attend maintenant, une main dans l’eau l’autre sur le rivage, sur le trajet du berceau. Près de lui des troupes bien en ordre sont visibles. Le silence se fait sur le berceau. « Bog, va réveiller les Trolls s’il te plait » demande Jarang.

Soudain une voix s’élève, venant des troupes Lunares, qui répète en plusieurs langues : « Rendez-vous ! Soumettez-vous aux autorités pour recevoir jugement. Les prisonniers volontaires seront épargnés. Nous avons suffisamment de forces pour prendre le Berceau ! ». Au-dessus de vous, les vouivres se sont un peu rapprochées. Vous pouvez y discerner des vouivriers (et non pas des cavaliers) aux capes rouges.

Certains défenseurs du berceau jettent leurs armes et plongent dans l’eau. Ce ne sont que des Zola-feliens, des Pavisiens, mais aucun orlanthi ni Uroxi. Jarang les regarde d’un air consterné, l’air de penser « Je ne peux pas leur en vouloir ». Minsc fulmine « Mauviettes ! Sycophantes ! Krjalkis ! Phytophages ! Vous finirez dans les mines des Lunars ! Gadjila a plus de couilles que vous ! » Une pause. « Tiens, d’ailleurs, que fait-elle celle-là ? Toujours avec la meuf trop canon ? Je me ferais bien soigner moi aussi » et il caresse sa grande hache, l’air pensif.

Le berceau continue sa progression jusqu’au Chien de Garde. Celui-ci se penche en avant, plante ses dents dans la proue et s’arc-boute. Le berceau le fait glisser un instant, puis il s’immobilise. La magie du fleuve ne suffit pas à dégager le berceau. La voix reprend :

« Dernière chance de vous rendre. Il ne sera pas fait de quartier ! »

Jarang se retourne vers vous tous : « Quelqu’un veut se rendre ? Je ne le retiendrai pas ! »

Rakel-Rev rajoute « Même sans espoir, l’honneur nous commande de rester ! Orlanth honnore ses héros ! »

Et vous ? Durant tout ce temps, vous avez pu vous préparer. Prenez-vous des mesures particulières ? Avez-vous des suggestions tactiques ? Vous rendez-vous ?

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6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 16:07

Quelques guerriers enthousiastes se sont joints à vous, certains qui avaient fui la veille après la première bataille, d’autres motivés par votre reprise du berceau. Tous ont des masques qui leur ont été fournis, et l’anonymat reste de vigueur : en fait, il s’agit d’éviter les fuites si des prisonniers sont arrêtés et interrogés. Mais les renforts, pour enthousiastes qu’ils soient, ne sont pas énormes.

Gadjila indique son intention de faire une cérémonie afin de pouvoir appeler Firshala à nouveau. Les nouveaux arrivants se demandent bien ce qu’une faible femme fait là, si Firshala n’est pas une déesse des arts ménagers et en quoi cela pourrait les aider, mais ceux qui ont appris à la connaître leur intiment de se taire avec une certaine crainte.

Le berceau descend lentement le fleuve. Il arrivera en fin de journée dans le Comté du Dôme du Soleil, près de Harpon, là où se trouve le célèbre harpon géant. Le chef se méfie des Yelmaliens qui sont alliés des Lunars et vous demande de vous tenir prêts dÈs qu'on pénètrera le comté. Ce devrait plaire à Bog qui est allé faire une sieste avec ses potes : les Trolls sont retournés en cale. En attendant, tous les défenseurs de la nuit font un somme, laissant les nouveaux arrivants monter la garde.

Le chef a peu de doutes sur le manque de sympathie de Bog et Aardîn envers les Yelmaliens, mais il interroge Gadjila :

« Ton esprit, là, Firshala, c'est un esprit du feu. Quelles sont tes relations avec les Yelmaliens ? Serais-tu prête à défendre le berceau contre eux ? »

[Gianni, je te laisse le soin de répondre au chef, mais aussi d’expliquer comment tu veux conduire la cérémonie. Je peux aider si tu veux.

Si vous comptez explorer le berceau, dites- le moi aussi]

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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 22:02

Qui ne dit mot consent, vous restez donc à bord. Il faut d’abord calmer le bébé, ce à quoi s’emploie la nymphe. Le reste de statues de bois sont soudain téléportée sur le pont où elles reprennent leur vagabondage erratique. Les suidoïdes (les petits humanoïdes à tête de cochon) commencent à remettre de l’ordre, à nettoyer les trippes et le sang.

Le chef Orlanthi donne l’ordre de jeter les morts et les Lunars encore vivants par-dessus bord : les prisonniers sont plutôt encombrants. Il demande à ses hommes ainsi qu’à vous de vite monter sur la mezzanine pour récupérer les corps des défenseurs avant que les Trolls ne les barbotent pour les manger. Il reste une quinzaine de défenseurs humains vivants, plus les Trolls et quelques statues de bois.

Vous sortez sur le pont pour jeter les cadavres à l’eau. Il fait encore noir, les nuits sont plus longues en cette saison et les gros nuages cachent les étoiles. Le fleuve est en crue, le navire tangue fortement, la pluie battante et le vent violent ne s’arrêtent pas. Certains prisonniers demandent grâce mais on les fout à l’eau quand-même -ceux de Zola-Fel s’en occuperont, comme ils sauront emporter les Orlanthis morts vers les leurs pour leurs obsèques.

Vous pouvez grimper sur les bords qui font 2m de haut pour jeter els corps et un coup d’œil au loin. Bog distingue parfaitement les murs de Pavis (et sans grimper), les autres à peu près rien. Au bout d’un certain temps, l’horizon à l’est s’éclaircit timidement, d’un bandeau noir clair. Vous voyez face à vous, un peu en hauteur, des petites lumières éloignées. Le chef s’enquiert auprès de Bog de ce qu’il y a : perchés sur le pont de la ville neuve construit par les Lunars, des silhouettes attendent. Bog y voit aussi un gros rocher et une immense marmite tenue par des palans. « hum, les Lunars en vont pas renoncer, ils avaient apparemment prévus un éventuel échec. Les pleutres, même pas confiance en eux-mêmes ! » De longues minutes passent et vous commencez à vaguement distinguer les murs de la ville maintenant très proche. Le vent et la pluie empêchent toute utilisation de flèches. Le Chef Orlanthi soudain murmure « Oh merde », Il dit aux présents « Le fleuve en crue nous soulève, nous ne passerons pas sous le pont. Tout le monde à l’intérieur, ca va secouer ! », et ses hommes d’obeír.

Et vous ?

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18 février 2015 3 18 /02 /février /2015 12:26

Habitants du berceau

À droite, les statues de bois. De haut en bas : les "statues", les plus nombreuses, qui glissent sur le sol et percutent leurs cibles ; les "chevaux", les seuls à avancer en sautant, 3-4 exemplaires ; Les "poignes", 2 exemplaires, attrapent leurs cibles et les cognent par terre ; les "poincons", 3-4 exemplaires, percent leurs ciblent. En bas à gauche, le drôle de bonhomme de galets. et les créatures suidées. En fond, la nymphe.

 

Situation

Vous descendez l’échelle à la suite de la nymphe pour descendre dans les cales du navire. Il y fait très sombre, humide, ca sent le moisi. Vous entendez des bruits furtifs et, à peine y avez-vous pénétré que des mains de ténèbres viennent éteindre vos torchesv: vous n'avez eu que le temps d'apercevoir des ombres et quelques poutres verticales. Les grognements de Bog vous rassurent, ils ne ressemblent pas à ses rugissements de guerre. Ca bouge, ca galope, ca parle en langue des ténèbres. Vous entendez les craquements de la structure. Ahhhh ! Y a un truc qui chatouille le bras d’Aardîn ! Ouille ! Ca pique ! Un grognement de troll plus tard, le truc est parti. La nymphe aussi d'ailleurs.

 

Vous êtes coincés dans les ténèbres, entourés de bruits et d’odeurs trollesques, dans les cales d’un navire qui vous semble pencher de plus en plus vers la berge et tanguer légèrement. Mais il ne vous arrive rien.

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14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 17:30

Berceau Pont B3 D2

 

 

deck B perspective trajet

...ou presque.

 

Vous êtes donc dan sl'eau froide près de la proue agrémentée d'une tête de dragons proéminente. Bog et Gadjila commencent l’ascension en parallèle, s’accrochant aux runes gravées et aux autres gravures en relief qui ornent le berceau. Il n’y a pas de planche, tout sem

ble être d’un seul bloc.

Malgré sa force, Bog grimpe laborieusement, car son armure et son barda le gênent dans ses mouvements. À ses côtés, et malgré la nuit, Gadjila monte prestement, non sans cependant prendre le temps de bien assurer ses prises dans l’obscurité. Son sac est resté en bas, mais elle le tirera avec la corde qu'elle y a accrochée. Elle parvient la première au sommet, suivie par Wiskass. Durant la montée, les grimpeurs peuvent entendre des coups en haut, de temps en temps. Jetant un coup d'oeil au-dessus du bastingage, Gadjila voit des silhouettes de taille humaine ou un peu plus –mais pas des humains- avançant lentement de ci-de là en silence. Dans le noir, elle ne voit pas ce que ca peut être mais Wiskass avec ses yeux de chat peut. Quand Bog la rejoint enfin, il voit lui-aussi ces êtres. Ils sont en bois, de formes bizarres : certains sont très simples, oblongs et verticaux avec un sommet sphérique, certains ont en plus une pique horizontale à la « tête ». D'autres ressemblent à une tête de cheval et sautent de temps en temps pour avancer. Enfin deux ont une forme de grosse main verticale sur un piédestal. Et tout ca avance lentement dans toutes les directions, apparemment sans but et sans dire un mot. Il n'y a apparemment pas d'autre présence sur le pont.

Une tenture repliée court le long du pont en son milieu, tenue en hauteur par une longue poutre en appui sur des poteaux. Pas loin de vous, vous remarquez sur le sol une porte de trappe déposée qui ouvre sur l’intérieur du berceau.

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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 17:26

Après des adieux déchirants avec les trollkins, les bras chargés de champignons divers, vous pouvez regagner Adari. L’accord tient bon, votre retour se passe sans aucun souci. Deux trollkins se sont joints à Bog


Une fois sur place, vous retrouvez Elmond et pouvez repartir vers Pavis avant de descendre vers Rone. Les mercenaires vous souhaitent bon vent. Munis de votre passeport qui certifie que vous quittez Adari (et qui vous aura coûté quelque dessous de table), vous suivez d’abord la rivière Adari jusqu’à la voie lunare où vous bifurquerez vers l’Est pour atteindre Pavis. Le trajet dure environ 8 jours. Le temsp devietn assez maussade sur la fin. Sur la voie, vous croisez des messagers lunars pressés, galopant sur leurs antilopes sable dans les deux sens. Arrivés à votre dernière étape avant Pavis, la bourgade de « Dernier Pas », avant même de passer la palissade, des hoplites vous arrêtent et vous demandent identité, origine, destination, etc. Des auxiliaires praxiens font la traduction pour Aardîn. Ils contrôlent même votre marchandise et tout est consigné. On vous interdit de repartir sans une escorte qui est prévue demain à l’aube pour tous ceux qui font étape la nuit ici. « Et les trolls restent ici pour la nuit », rajoute le dizainier en désignant les trolls. Vous serez conduits à Pavis directement par l’escorte, pas question de quitter la route ou de voyager seuls ! Vos armes lourdes et de jet seront confiées à l’escorte et rendues sur place. On se croirait à Pavis même !

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